Bio (partie 4)
PÉRIODE AUSTRALIENNE (1979-1985)
En 1979, Gabriël repart en Australie à la demande de la galerie Macquarie de Sydney pour exécuter une œuvre monumentale La jument et son poulain pour la ville de Scone (New South Wales). Il ouvre une galerie à Handorf, petit village colonial allemand près d’Adélaïde en Australie du Sud.
Fort de son expérience antérieure et de ses connaissances techniques, Gabriël Sterk crée également sa propre fonderie. Aucune fonderie d’art n’existait alors dans l’Etat de l’Australie du Sud. Rapidement, de nombreux artistes viennent y fondre leurs œuvres. Des bronzes monumentaux (la statue de la reine Elisabeth d’Angleterre, de John Dowie, un grand nu de Daphne Mayo notamment) y sont réalisés. Ces acquis techniques se révèlent essentiels dans la conception et la réalisation de ses œuvres postérieures ; leur légèreté déconcertante n’aurait guère été possible sans cette expérience acquise dans les fonderies.
Durant ces années australiennes, il exécute de nombreux portraits et des études équestres ainsi que plusieurs œuvres monumentales, notamment la Jument et son poulain, les Quatre saisons, The Ghan (pour le réseau ferroviaire australien) .
Pour mettre en place un parc de sculpture en plein air à Adélaide, le Premier Ministre de l’Etat de l’Australie du Sud envoie Gabriël en Europe en 1982 afin de concrétiser ce projet et acquérir des sculptures monumentales d’artistes de renom. Il visite alors les ateliers des plus grands sculpteurs européens du moment. Sa rencontre avec Henry Moore dans sa maison de Much Hadham le marque tout particulièrement et le conforte dans sa vocation. A son retour en Australie, un changement de gouvernement réduira malheureusement ce projet à néant.
Durant les années 1985-1987, Gabriël voyage beaucoup : Chine, Inde, Indonésie avant de s’installer de nouveau en Europe, où se trouvent ses vraies racines.